U.P.H. 2010

Imaginaires et Territoires

Nous vivons aujourd’hui, en France, la dernière étape de la décentralisation.

Après le changement de numérotation des plaques minéralogiques, le projet de re-découpage des régions confiés à la
commission Balladur devrait modifier en profondeur la physionomie de la France.

En quoi toute intervention sur le territoire entraine-t-elle des troubles de l’identité ?

A la veille des élections régionales de 2010, nous entendrons différents point de vue, dont le vôtre.

 

Intention

Samedi 27 février, Maison des Cultures de Pays, Parthenay

De 14H à 18H 30 / Maison des Cultures de Pays
Discussions collectives



Nous entendrons différents point de vue dont le vôtre... pour entendre un maximum d’angles de vue.

Deux invités apporteront également leur contribution :

  • Dominique Breillat : Professeur de droit public à l’université de Poitiers. Il a étudié les travaux de la Commission Balladur (redécoupage des régions).

Site sur CECOJI (université de Poitiers)

  • Simone Donnefort-Gendreau
    Spécialiste de géographie humaine et cartographe, Simone Donnefort-Gendreau a une longue pratique d’élue régionale et municipale.
    Elle a, comme élue régionale, été responsable du Groupe de travail sur la langue poitevine-saintongeaise/langues régionale auprès du Conseil régional de Poitou-Charentes.

Les identités culturelles se sont construites dans le rapport intime, parfois exacerbé, que les peuples entretiennent avec leur territoire. Ainsi, après les conflits, le partage des territoires et le déplacement des frontières géographiques par les vainqueurs ont entraîné de graves troubles de l’identité. Mais il est vrai également que le découpage territorial a toujours été un enjeu des pouvoirs politiques, administratifs et/ou religieux, l’adéquation entre le politique et le culturel s’étant faite progressivement.

Nous vivons aujourd’hui, en France, la dernière étape de la décentralisation. Après le changement de numérotation des plaques minéralogiques, le projet de re-découpage des régions confié à la commission Balladur devrait modifier en profondeur la physionomie de la France. Entre la lente construction d’une Europe des régions uniformisée et la volonté nationale de réorganiser son territoire sans toujours tenir compte ni de son histoire ni du poids anthropologique des cultures populaires, nous assistons bien à un processus de plus en plus agressif à l’égard des identités.

L’Université populaire d’hiver, juste en amont des élections régionales de 2010, propose une réflexion sur ces questions toujours d’actualité : l’identité culturelle correspond-elle au découpage administratif ? En quoi toute intervention sur un territoire entraîne-t-elle des troubles de l’identité ? Que seront les frontières dans le monde de demain, de plus en plus virtuel et dé-territorialisé ?